remaques sur les bases de la conjugaison
Quelle modélisation peut-on proposer pour les variations de forme que met en oeuvre la
conjugaison des verbes français ? Plénat (1987) tente de répondre à ces questions en
poussant au bout les outils de la phonologie et de la morphologie génératives
classiques : les formes de surface des passés simples et des participes passés des verbes
des second et troisième groupes sont obtenues par un jeu de règles phonologiques à
partir d’une forme sous-jacente unique du verbe
La modélisation des données de la flexion met souvent en jeu une tension entre phonologie et morphologie : face à la multiplicité des réalisations d’un même lexème, on est amené, soit à postuler des représentations et des opérations phonologiques
abstraites, soit à rendre plus complexe la représentation morphologique du lexème. Cet
article considère un cas particulier de cette situation, la modélisation des alternances morpho-phonologiques intervenant dans la conjugaison régulière en français, qui
rendent problématique la détermination d’une forme de base des lexèmes verbaux.
Dans la tradition générative, ces alternances ont été mises sur le compte de formes
phonologiques sous-jacentes susceptibles de réalisations transparentes ou opaques
suivant le contexte flexionnel (voir entre autres Quelle modélisation peut-on proposer pour les variations de forme que met en oeuvre la Quelle modélisation peut-on proposer pour les variations de forme que met en oeuvre la
conjugaison des verbes français ? Plénat (1987) tente de répondre à ces questions en
poussant au bout les outils de la phonologie et de la morphologie génératives
classiques : les formes de surface des passés simples et des participes passés des verbes
des second et troisième groupes sont obtenues par un jeu de règles phonologiques à
partir d’une forme sous-jacente unique du verbe
conjugaison des verbes français ? Plénat (1987) tente de répondre à ces questions en
poussant au bout les outils de la phonologie et de la morphologie génératives
classiques : les formes de surface des passés simples et des participes passés des verbes
des second et troisième groupes sont obtenues par un jeu de règles phonologiques à
partir d’une forme sous-jacente unique du verbe Schane 1968, Plénat 1987). Nous nous
basons sur des idées issues du Minimal Generalization Learner de Albright et Hayes
(2003), et sur la notion d’espace thématique mise en place par Bonami et Boyé (2003)
pour proposer une nouvelle approche de ces données : tous les lexèmes réguliers sont
associés à une forme de base, mais celle-ci n’a pas le même statut morphologique pour
tous les lexèmes. Spécifiquement, ce n’est pas toujours la même case de l’espace thématique qui sert de forme de base. Cette hypothèse permet de rendre compte de la conjugaison régulière sans faire d’hypothèse coûteuse sur la nature des représentations
phonologiques. Quelle modélisation peut-on proposer pour les variations de forme que met en oeuvre la Quelle modélisation peut-on proposer pour les variations de forme que met en oeuvre la conjugaison des verbes français ? Plénat (1987) tente de répondre à ces questions en poussant au bout les outils de la phonologie et de la morphologie génératives
classiques : les formes de surface des passés simples et des participes passés des verbes
des second et troisième groupes sont obtenues par un jeu de règles phonologiques à partir d’une forme sous-jacente unique du verbe
conjugaison des verbes français ? Plénat (1987) tente de répondre à ces questions en
poussant au bout les outils de la phonologie et de la morphologie génératives classiques : les formes de surface des passés simples et des participes passés des verbes des second et troisième groupes sont obtenues par un jeu de règles phonologiques à partir d’une forme sous-jacente unique du verbe